Pourquoi le sombre
Une fois n’est pas coutume, ce ne sera pas un poème, ni une nouvelle, juste un commentaire que j’ai à faire, après une discussion avec une amie qui ne comprends pas mes écrits comme moi.
Alors mes poèmes ne parle pas forcément de moi, mais oui ils sont toujours triste, noir, voire cruel. Seulement non je ne me plains pas, et je ne suis pas dépressive (je sais c’est dur à croire) mais je suis très souvent de bonne humeur quand j’écris cela. Très souvent ce sont des éclats de colère, la plupart du temps j’exprime par là des sentiments que je ne ressens pas, pas autant.
Comme je l’ai déjà écrit ailleurs « l'écriture emporte les mots et les sentiments bien plus loin qu'on le pense parfois ». C’est bien ainsi qu’il en est de moi, j’en rajoute, j’accrois énormément mes ressentis. Chaque once de peine est décuplée, chaque source d’ombre est amplifiée. Bien évidemment je pourrais le faire aussi dans le beau, le pur, le vrai aussi, la vie simple de chaque jour, mais je n’y arrive pas, je ne sais pas écrire des choses simples, j’ai besoin de choses fortes, et la joie je me trouve trop niaise à le faire. Je ne sais pas encore peut être. Pour l’instant je me plais à faire ainsi.
Je sais que je « tourne en boucle » en ne faisant jamais que la même choses répétitive, et mes écrits « beau » reste dans mes carnets, je n’aime pas publié ce qui ne me plait guère.
Je joue des mots, en jouant les maux, mais ils se jouent de moi, en déjouant le beau.